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Documents pour l'histoire géographie
15 avril 2012

Cours Peuplement, réseaux et mobilités en France

PEUPLEMENT, RESEAUX ET MOBILITÉS EN FRANCE

 

 

Introduction :

 

La densité moyenne de la France est de 107 habitants/km2, mais cette moyenne reflète mal les disparités régionales et les dynamiques de peuplement (manière dont une population occupe un territoire) et de mobilités (voir encadré)

 

Comparaison de paysages (point de vue sur l'espace géographique)

p.143 : décrire les paysages de Lille, Paris et Laurac le Grand, en reprenant les trois éléments du titre du cours.

 

 

Peuplement

Réseaux

Mobilités

Lille

forte densité de population

Réseaux de transports publics (tramway) (Lille-Roubaix) et routiers (axes rapides)

Importante mobilité pendulaire intercommunale (déplacements réguliers dans un but professionnel, de consommation ou de loisir )

Paris

Très forte densité

Routiers (axes urbains saturés), fluviaux (Seine) et ferrés (RER) 

Très importantes mobilités communale et inter-départementale.

Laurac le Grand

Faible densité rural profond

Route communale

Peu importante

 

Bilan tableau à l’aide des cartes p.144 :

Le territoire français est structuré par le peuplement

-      la population se distribue et varie inégalement sur le territoire (Ile de France, 2,2% du territoire concentre 18% de la population) 

-      s'urbanise (80% des français en ville) :

 

… et les réseaux de transports

-      phénomène de métropolisation (voir encadré)

-      mobilité à différentes échelles (anamorphose SNCF)

 

Problématique : Quelles sont les dynamiques du peuplement en France et comment les réseaux et les métropoles structurent le territoire ?

 

           I-    Répartition et dynamique de la population

A)   Répartition 

B)   Les dynamiques de peuplement à différentes échelles

C)   La France, terre d'immigration.

 

           II-   Les réseaux et structurent le territoire

A)   Les métropoles

B)   Les réseaux de transports

C)   Les déséquilibres spatiaux

I Répartition et dynamiques de la population française

 

A) Un peuplement contrasté et évolutif

 

1) Une répartition inégale sur le territoire

 

Comparaison cartes p.144 (aide de l’atlas en fin de manuel)

 

1. Quelle permanence et évolution entre ces deux cartes ?

Plus de faibles et de fortes densités et moins de moyennes, les espaces urbains étendus et des espaces ruraux plus vides, développement des littoraux et du Sud.

 

2. Les géographes identifient une « diagonale du vide » : d’après vous où se situe-t-elle ? Est-elle récente ?

De la Meuse aux Landes (Champagne Ardennes, Bourgogne, Auvergne, Limousin, Midi-Pyrénées, Aquitaine). Tendances anciennes se confirment mais développement de pôles de fortes densités (Dijon, Clermont-Ferrand, Toulouse), donc attention à l’expression.

 

3. Quelles sont les régions les plus densément peuplées ? Identifiez les grandes villes.

Ile de France (912 hab/km2), Nord Pas de Calais (312 hab/km2), Alsace (209), Haute Normandie (145), PACA (144). Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes.

 

Définitions

 

- Déprise agricole : La déprise agricole est une composante de l'évolution des territoires ruraux. Elle contribue à transformer certaines campagnes en profondeur : apparition de friches, reboisements, réaffectation à d'autres usages (tourisme, zones de protection de la nature - parcs ou autres), arrivée de néo-ruraux profitant d'espaces aux disponibilités foncières attractives. "La France du vide", selon l'expression du géographe poitevin Roger Béteille* en 1981), est celle des faibles densités, inférieures à 45 hab/km² en moyenne (voire de 25 ou 20 hab/km² selon certains géographes spécialistes de ce champ d'étude) pour les densités des espaces à dominante rurale. Ils se concentrent, majoritairement, sur une diagonale Nord-est / Sud-ouest (qualifiée parfois de "diagonale du vide") incluant des zones de montagne comme la Lozère, département le moins densément peuplé de la France métropolitaine (14 hab/km²). Cette "diagonale" a cependant tendance à se fractionner. Ainsi, l’étalement urbain toulousain gagne l’arrière-pays ariégeois, bien au-delà de la seconde couronne de périurbanisation.

 

- Urbanisation : augmentation de ceux qui habitent en ville par rapport à l'ensemble de la population et de la superficie de l’espace urbain. 

 

 

2) Les gains de population régionaux

 

Doc.2 et 3

 

1. Pourquoi la population de Champagne-Ardenne diminue-t-elle ?

Plus de départ que de naissances.

 

2. Quelles sont les régions qui gagnent plus de 0,65% de population par an ?

Arc de la Bretagne aux Alpes (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc, PACA, Rhône-Alpes).

 

3. Identifiez maintenant les régions où le gain de la population est du au solde naturel, en expliquant pourquoi il est particulièrement élevé dans certains départements.

Solde naturel : Nord de la Ligne Bretagne-Alpes, sauf Bourgogne. Il est élevé en IDF, Haute Normandie, Picardie, NPDC, Alsace, PDL et Rhône-Alpes, car plus de 25% de moins de vingt ans.

 

Quel est le principal facteur d’accroissement de la population ?

Des migrations intérieures expliquent principalement l’évolution de la population des régions et comblent un différentiel important du solde naturel. Globalement, le Nord perd de la population, même si les taux de natalité sont élevés, au profit du Sud.

 

Définitions

 

- Solde naturel : différence entre le nombre de naissance et le nombre de décès sur un territoire.

- Solde migratoire : différence entre les arrivées (ou entrées) et les départs (ou sorties) d'habitants d'un territoire donné.

- migration : changement de lieu de résidence.

 

3) Schématisation

 

Schématisez la répartition inégale et dynamique de la population

 

4) La concentration urbaine

 

Doc 1 p.148 : Transformer le graphique en tableau en tableau indiquant les chiffres absolus et les pourcentage (total superficie France métropolitaine : 543 965 km2)

 

 

1936

1962

1982

1999

Superficie des espaces urbains

38

45

80

100

Population urbaine

21

28

40

44

Population rurale

20

19

15

14

Population totale

41

47

55

58

 

Les migrations internes se compose aussi des populations qui s’installent de plus en plus dans les périphéries et banlieues des villes, au détriment des centres-villes (même si on observe un léger retour) et les populations qui quittent certaines zones rurales (même si en parallèle on peut avoir un phénomène de rurbanisation: arrivée de population d‘origine urbaine en zone rurale). Voir la spirale du déclin démographique p. 147

 

Conclusion : de forts contrastes des trames de peuplement : évolution séculaire du territoire français : attractivité des régions précocement industrialisées et des centres urbains, en particulier celle de la capitale parisienne ; renforcement depuis quelques décennies des autres grandes aires urbaines ; mouvement migratoires vers un arc grand sud.

B) Les dynamiques de peuplement à différentes échelles

 

 

1) L’arc métropolitain à l’échelle nationale

 

La concentration dans un nombre réduit de villes : onze aires urbaines représentent la moitié de l’accroissement démographique dans la dernière décennie du XXe siècle, même si la France possède un maillage important de villes petites et moyennes.

 

Carte p.149 : localisations et classement des principales aires urbaines.

 

A U

 

 Pop (2008)

1

Paris

12 089 098

2

Lyon

2 118 132

3

Marseille-Aix-en-Provence

1 715 096

4

Toulouse

1 202 889

5

Lille (partie française)

1 150 5306

6

Bordeaux

1 105 257

7

Nice

1 005 230

8

Nantes

854 807

9

Strasbourg (partie française)

757 6097

10

Grenoble

664 832

11

Rennes

654 478

 

 

Question 4,5,6 p.148, puis schématisez l’arc des métropoles

 

4. La superficie est immense, le nombre d’habitant six fois plus nombreux que la 2ème AU du pays (Lyon) et sa croissance urbaine est la plus rapide (300 000 hab en 10 ans)

5. Aucune grande ville n’a pu se développer à proximité car trop grande polarisation et concentration de pouvoir : plutôt au sud, sur les façades littorales.

6. Rennes, Nantes, Toulouse, Montpellier, puis Bordeaux, Toulon, Nice, Grenoble, Lyon, Strasbourg. Les métropoles françaises ne croissent pas à la même vitesse, certaines sont plus attractives que d’autres.

 

Définition :

 

- Macrocéphalie : désigne de façon figurée la configuration d'un espace dominé par un pôle unique concentrant population, activités et fonctions au point de freiner voire d'empêcher l'affirmation de pôles secondaires. Ex : Paris, Mexico (un tiers de la pop. Mexicaine)

 

Schématisez progressivement au tableau : une ville est « un groupement aggloméré de plus de 2000 personnes », selon l’Insee. Aggloméré signifie moins de 200m entre chaque bâtiment. Cette définition devient insuffisante, 97% des Français habiteraient alors en ville.

L’Insee base désormais sa définition de la ville sur la notion d’aire urbaine, basée sur l’emploi et les mobilités entre le périurbain et le pôle urbain.

Un pôle urbain (agglomération de plus de 5000 emplois) + une couronne périurbaine (communes dont 40% des actifs ou plus vont travailler dans l’aire urbaine) = aire urbaine. (3p.149). Cela permet de mieux différencier espace urbain qui s’étale (grignotage) et le phénomène de polarisation des métropoles (voir encadré).

 

 

 

2) Dynamique de peuplement à l’échelle de la région PACA

 

La région PACA est un bon exemple de l’organisation d’un territoire par les métropoles :

 

Doc. 4, 5, 6

1. PACA gagne 2M d’habitants en 50 ans et atteint 5M (fortes migrations et solde naturel positif).

2. Population, emploi, urbanisation, réseaux de transports concentrés sur le littoral et la vallée du Rhône contrastent avec l’arrière pays, agriculture fragilisée puis montagne en déprise.

3. L’armature urbaine régionale suit un axe sur lequel se juxtaposent les principales AU. Facteurs explicatif, littoral, réseaux de communication historiques et aménagés, bipolarité régionale.

4. L’étalement vient de la périurbanisation résidentielle et économique. Les conséquences : consommation d’espace (hausse loyer et pression sur l’agriculture), saturation réseaux de transports et nouveaux projets d’infrastructures), pollution.

 

Définition :

- Périurbanisation : transformation des espaces forestiers ou agricoles des périphéries des villes en espace urbain.

- Mitage : Étalement, sans plan d'urbanisme réellement cohérent, d'infrastructures, de zones d'habitat, de zones d'activité, dans des espaces initialement ruraux (forestiers ou agricoles). Le phénomène de mitage s'observe en zone périurbaine, sous l'effet de fortes pressions foncières ou/et touristiques.

 

 

 

 

 

 

3) Périurbanisation et mouvement pendulaire à l’échelle locale

 

 

 

Doc.7

 

1. La superficie a fait plus que doubler

2. Le long des voies de transport et à partir des noyaux urbains préexistants

3. Les zones résidentielles sont avant tout pavillonnaires et économiques sont industrielles (accès autoroutes et voies ferrées vers Paris).

4. Des zones agricoles ont disparu (artificialisation des sols), la durée des transports a augmenté et l’usage de la voiture s’est développé (pollution), la proximité et l’artificialisation du cours d’eau peut accroître les risques.

 

Un Français d'aujourd'hui parcourt en moyenne 45 kilomètres par jour, soit 9 fois plus qu'il y a cinquante ans. La majorité des transports s’effectue en voiture et pour se rendre du domicile au lieu de travail.

 

Doc.8

 

1. Combien de salariés font plus de 5km ? (85%) de 15km ? (55%) de 80 km ?  (6%) de voiture pour aller travailler ?

2. Combien de salarié font moins de 15 mn de voiture ? (37%) entre 50 et 75mn ? (10%)

 

La population se concentre sur un arc métropolitain, composé de villes métropoles qui polarise leur territoire régional et modifient l’espace urbain. Cet arc attractif accueille la majorité des migrations intérieures et extérieures.

 

C) La France, terre d’immigration

 

 

Devoir maison p.56

 

 

Transition :

 

- Doc.9 : schématisez la distribution spatiale de la population

- P. 142 à commenter avec la fiche synthèse vocabulaire ci-dessous

 

 

 

Fiche synthèse : Peuplement, réseaux et mobilités en France

 

Peuplement : Désigne la répartition de la population sur un territoire, mais aussi le processus qui amène à cette répartition.

 

Sans titre5 

 

Réseau : Système mettant en relation des nœuds (hub) de communication (ex : villes) par des axes (ou spoke) (ex : routes).

Sans titre6 

  

Mobilité : Déplacement sur le réseau

 

 

II Les réseaux structurent le territoire

 

A) les métropoles

 

1) Définitions

 

- Certaines villes se distinguent en France (et en Europe) par la concentration des activités et des fonctions de commandement, qui en font des pôles très attractifs : c’est-ce que l’on appelle le phénomène de métropolisation : processus de concentration des fonctions stratégiques, de commandement, dans quelques grandes villes. Ces fonctions sont multiples : sièges sociaux de grandes entreprises, sites culturels, trafic aérien, fonction de commandement politique… Seulement quelques pôles urbains majeurs sont concernés selon les pays.

- Polarisation : interaction entre un centre et son aire d'influence. On parle parfois aussi d'attractivité.

 

- En France, la seule ville réellement « métropolisée » est Paris : c’est une global city. La ville, en plus d’être la capitale politique du pays, concentre les organes centraux de gouvernement, 30% PIB français (en IdF), 45% des EMS (Emplois Métropolitains Supérieurs), quartier d’affaire de la Défense, 25% des chercheurs.

- D’autres villes connaissent une certaine métropolisation: Marseille avec notamment le « quartier » Euroméditerranée, Lyon avec la Part-Dieu, Lille avec Euralille…

- Enfin, certaines villes sont dites des métropoles de rang régional comme Toulouse ou Bordeaux.

 

2) Schématisation d’une métropole

 

En vous aidant de l’exemple de Toulouse p. 150 et de Paris p.166, schématisez une métropole

 

3) Schématisation d’un Hub

 

En vous aidant de la p. 166, schématisez le Hub de Roissy

 

Définitions :

- Logistique : ensemble des opérations de conditionnement, gestion des stocks, planification, expédition et transports des marchandises.

- Centre d’éclatement : concentration de marchandises souvent conteneurisées avant redistribution vers des centres secondaires. Le Havre est un port d’éclatement.

 

Transition : les métropoles forment les nœuds d’un réseau de transport. Le rôle des transports est majeur dans l’attraction des flux, la structuration du territoire et l’étalement urbain. 

 

 

B) les réseaux de transports

 

1) Un centralisme qui renforce la métropolisation

 

Questions p.160 :

1. Axe majeur : PLM. Paris vers Lille, Le Havre, Le Mans, Bordeaux, Marseille, c’est un réseaux en étoile avec un axe périphérique : Marseille-Bordeaux. D’autres étoiles plus mineures : Rennes, Nantes, Clermont-Ferrand, Metz.

2. Connexion Lille-Benelux-RU, Strasbourg-Allemagne, Nice-Italie, Perpignan et Biarritz-Espagne.

3. Les villes sont les nœuds du réseaux de transport et polarisent donc les flux, ce qui contribue à accroître leur attractivité, donc leur peuplement et leur insertion dans le territoire national. Mais toutes les villes ne sont pas à égalité, certaines sont enclavés (hors des réseaux et du trafic) et Paris est le centre du réseaux.

4. Paris est le point nodal des routes royales (XVIIe) puis des voies ferrées du XIXe industriel (l’étoile de Legrand en 1842). Autoroute et LVG suivent le même schéma en étoile, et depuis 30 ans seulement se développent des axes transversaux. Paris est donc le lieu le mieux connecté aux métropoles régionales

5 et 6. Retour sur carte anamorphose SNCF : Paris tend à concentrer les fonctions de pouvoir ce qui la rend attractive, car elle est au centre du réseaux

 

 

Depuis l'après-guerre, l'agglomération parisienne a gagné près de 3 millions d'habitants, et a ainsi conservé son poids démographique au sein du territoire national. Pourtant le changement le plus important pour Paris ne concerne pas sa taille, mais ses fonctions métropolitaines. En tout état de cause, l'hégémonie francilienne est toujours d'actualité. Elle concentre et se spécialise dans des fonctions socio-économiques et politiques décisionnelles. 2.2 % du territoire, 18.5 % de la population totale, 33.0 % de l'impôt sur le revenu, 40.0 % des cadres et professions intellectuelles, 42.0 % des contribuables soumis à l'ISF, 48.5 % des postes administratifs et commerciaux, 50.0 % des sièges sociaux d'entreprises, 59.0 % des chercheurs.

Définitions :

- Centralisme : forme d'organisation d'un État dans lequel les décisions sont prises dans un centre unique. Sur le plan spatial, métropolisation d’un territoire au dépens des pôles secondaires et des espaces ruraux.

 

 

2) Des territoires enclavés.

 

Les réseaux de transports et la métropolisation se renforcent mutuellement au détriment d’un développement équilibré et équitable du territoire. On parle d’enclavement si l’accessibilité aux réseaux est réduite et ce à différentes échelles :

- Échelle européenne : voir carte accessibilité des villes au réseau aériens

- Echelle nationale : voir carte connectivité aux gares ferroviaires. Problème : depuis le TGV, la SNCF ferme les lignes régionales peu rentables.

- Echelle locales : l’exemple de Millau (powerpoint)

 

 

C) les déséquilibres

 

1) L’effet tunel

 Sans titre7 

Définitions : situation dans laquelle se trouve un espace traversé par un axe de transport sans pouvoir y accéder et subissant les nuisances (bruit, pollution, césure) sans bénéficier de leurs avantages. L'effet tunnel se manifeste par le développement accéléré des espaces situés autour des accès aux axes de transports (entrées d'autoroute, gares TGV...) et l'isolement relatif des espaces traversés mais éloignés de ces points d'accès. Contribue à désertifier les espaces interstitiels et à développer l’archipel métropolitain.

 

 

2) Désertification ou renouveau de l’espace rural ?

 

Les retraités sont la catégorie socio-professionnelle pour laquelle la césure entre milieu rural et milieu urbain est la plus marquée. En espace à dominante rurale, une personne sur quatre est retraitée. A l'inverse en milieu à dominante urbaine, leur part tombe à 17 %.

Mais depuis 20 ans Le rural retrouve une perspective positive : aux racines, à l'authentique, s'ajoutent une montée de l'exigence de cadre et de qualité de vie. Entre l'urbain et le rural s'est produite une inversion des valeurs, à la faveur d'une perception du rural redevenue positive.

Globalement les campagnes ne se dépeuplent plus depuis 1975. Alors que leur population avait encore un peu diminué entre 1968 et 1975, elle se met à augmenter de près de 1 % par an entre 1975 et 1982 (soit trois fois plus vite que la population urbaine), puis encore de 0,7 % entre 1982 et 1990, enfin de 0,5 % entre 1990 et 1999.

Cette évolution se double d'un processus d'inversion de la dynamique démographique des espaces ruraux à partir de 1975. Avant cette date, les campagnes françaises perdaient des habitants en raison de soldes migratoires déficitaires non compensés par l'excédent naturel ; depuis, ces territoires profitent d'une croissance démographique grâce à un solde migratoire à présent positif.

Malgré ce renversement de tendance, le phénomène de concentration des services dans les métropoles empêche le repeuplement de devenir une revitalisation : « La rétractation des services publics (écoles, postes…) est une menace mortelle, elle accélère la désertification des zones rurales » (Le Monde, 2005). En fait, et ce sera le prochain cours de géographie, le cœur du problème est la localisation des activités.

 

Conclusion :

La France est un territoire aux dynamiques contrastées, marqué par un processus de métropolisation limité à quelques villes. Les réseaux de communication sont toujours très centralisé au niveau de Paris et en forme d’étoile. Ils permettent notamment de renforcer la mobilité des Français sur le territoire.

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